Why do I have to see you everywher? (ft Tyler)

Depuis quelques jours tout était compliqué. J'évitais la maison, je passais des heures au journal, à faire les magasins ou du cheval. Je partais tôt le matin et je ne rentrais que tard le soir. J'avais envie d'être seule. Même si cela ne m'aidait pas à oublier ce qui c'était passé. Dire que j'avais embrassé mon oncle...Il m'avait peut être rendu mon baiser mais quand même je me faisais l'effet d'être une effroyable aguicheuse qui avait tout fait pour séduire son oncle. Bien sûr ça ne s'était pas tout à fait passé comme ça. Déjà parce que je ressentais des choses pour lui, des sentiments que je ne m'expliquais pas. Et ensuite parce qu'il n'avait pas paru complètement insensible face à moi ni complètement obsédé ou un truc pervers du genre. C'était peut être mon oncle, il y avait peut être des choses qui ne se faisaient pas. Mais dans notre baiser je n'avais rien ressenti de tout cela. Ça m'avait semblé...je n'aurais pas vraiment su le décrire ni l'expliquer mais en tout cas pour moi ça n'avait rien eu ni de pervers ni d'étrange. C'était juste un baiser entre un homme et une femme.

Je marchais dans les rues de Cotton Eye et je réalisais qu'encore une fois je pensais à lui, au baiser. A croire que j'avais le cerveau trop petit pour ranger cet épisode dans un coin de ma tête et ne plus y penser. C'était fou. Nous étions la fin d'après midi et j'avais eu envie de marcher un peu, de prendre l'air avant de rentrer au ranch. Me balader sur la place du marché me faisait du bien. Il y avait du monde, du bruit, de l'agitation. Je flânais donc et je me sentais bien pour une fois cela me changeait. Les gens me bousculaient parfois mais cela n'avait pas d'importance. J'essayais de réfléchir à l'article que je devais écrire, à l'accident qui était arrivé à Liberty. Heureusement elle allait mieux. Mais cet accident juste avant ce qui m'était arrivé avec Tyler ça avait fini de rendre ma semaine ingérable. Je n'avais pas vu Tyler depuis plusieurs jours et finalement même si cela m'était dur je me disais que finalement c'était peut être la meilleure solution. Il devait éviter le ranch tout comme moi, ou alors il s'y rendait aux heures où il me savait pas présente. Je préférais ne pas y réfléchir.

Mais alors que je m'y attendait le moins je vis Tyler marchait en face de moi. Dire que je n'avais même pas réfléchi que lui aussi pouvait avoir envie de se balader en ville. Je restais immobile, mon regard ne se détachait pas de lui. Je ne bougeais plus, je me demandais s'il m'avais vu, s'il allait venir me parler...

Tyler m'avait vu lui aussi je le voyais à son regard. Il continua à s'avancer vers moi, à priori il n'allait pas m'ignorer avec tous les gens qu'il y avait autour cela aurait pu faire des histoires. L'oncle et la nièce Clearly qui ne se parlait pas...Rien que l'idée de penser qu'il était mon oncle cela me soulevait le coeur. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il soit mon oncle? Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que je ressente ces choses pour lui? Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes pensées...Puis il s'arrêta devant moi et me demanda comment j'allais. Je me sentis rougir et je baissais les yeux malgré moi. Il fallait bien pourtant que j'ai l'air détaché. Je relevais les yeux vers lui et je tentais un petit sourire, mais j'eus plus l'impression de grimacer.

" Ca va et toi?"

J'évitais de l'appeler par son prénom, d'ailleurs je me dis que je ferais mieux d'éviter de l'appeler tout court. Je restais planté là au milieu du passage mais apparemment je dérangeais les gens. Je me décalais donc sur le côté de la rue et je me calais contre la devanture d'un magasin. J'avais l'impression que j'allais tomber dans les pommes. Le voir me rappeler notre baiser et sa réaction. Y repenser ça me retournait l'estomac. Mon coeur battait à 250 à l'heure j'avais l'impression qu'il allait exploser. Je me sentais mal, physiquement mal. A côté de ça, j'avais tellement eu envie de le voir...Bon sang Erica ne recommence pas! Je ne dois plus penser à ça.

" Tu fais quoi?"

Calé contre le mur du magasin, je serrais mes bras contre ma poitrine. En y pensant je remarquais que je n'arrêtais pas de faire cela quand il était là. Décidément je me demandais si je n'avais pas besoin d'une bonne psychothérapie. Je me tenais là en pleine rue, face à plein de monde, face à mon ONCLE, et la seule chose dont j'avais envie c'était de l'embrasser. Je me demandais ce qu'il pensait. Est-ce qu'il m'en voulait pour le baiser? Si seulement j'avais pu lire dans sa tête...

Tyler me répondit que ça pouvait aller. Comme moi alors? On fait semblant d'aller bien, on fait avec comme on dit...Vingt à peine et déjà dans les ennuis jusqu'au cou, bien jouer Erica. Comment rendre une vie compliquée? J'aurais pu écrire tout un bouquin sur ce thème. Il me répondit qu'il traînait un peu en ville et qu'il avait quelques courses à faire. Il me demanda à son tour ce que je faisais là.

" J'évite le ranch. Enfin je veux dire, je passe le temps avant de rentrer j'ai fini tôt aujourd'hui au journal."

J'évite le ranch? Bonne réponse Erica non mais n'importe quoi. D'un autre côté je me voyais mal lui mentir et lui raconter que j'étais venu acheter une chose ou une autre alors que c'était faux. Je voulais éviter de rentrer trop tôt et c'était la vraie raison. Je n'avais aucun intérêt à lui mentir. Ça me rappelait que ces derniers temps j'aurais bien aimé avoir un chez moi. Finalement vivre au ranch avec les parents c'était révélé plutôt pesant ces derniers jours. L'idée d'avoir mon propre appartement me semblait de plus en plus être une bonne idée. Puis Tyler me demanda ce qui était arrivé à Liberty. Il était au courant pour l'accident mais apparemment par pour le reste.

" Elle avait bu et elle s'est fait renversé par une voiture . Ça va mieux mais bon...Elle va avoir des ennuis avec maman. On m'a aussi dit qu'elle se droguait. Je crois qu'elle est mal mais je ne sais pas pourquoi. Il y a aussi un garçon dans l'histoire. Je n'ai pas encore trouvé qui c'était mais le jour où je vais le découvrir il aura affaire à moi."

L'idée qu'un homme pouvait être responsable du malheur de ma petite soeur me rendait folle. Si seulement j'avais pu savoir son nom. Mais ça liberty ne me le dirait jamais. Puis je regardais de nouveau Tyler. Je pensais encore une fois immédiatement qu'il était vraiment un des hommes les plus beaux que j'avais pu voir mais de honte je baissais les yeux. Il ne devait pas être au courant pour Liberty ça allait sûrement lui faire un choc. J'espérais qu'il n'avait pas remarqué mon regard l'instant auparavant. Il était certainement préférable qu'il pense que j'avais tout oublié et que je ne ressentais rien du tout pour lui.

Tyler me fit remarquer que si j'évitais le ranch à cause de lui il ne fallait pas. Facile à dire, maintenant c'était difficile pour moi d'être là bas mais pour autant je pensais pas que ce soit de sa faute. A près tout c'était moi qui l'avait embrassé.

" J'évite le ranch parce que ça m'arrange pas à cause de toi."

Je ne voulais pas qu'il se sente coupable à cause de moi et ma façon de faire était dicté par ce que je ressentais. Et il n'était responsable en rien de mes sentiments il n'avait jamais rien fait pour m'amener à ressentir ces choses. C'était comme ça, point final. Puis il me dit que Liberty était aveuglé par l'amour, qu'elle voulait profiter de la vie et qu'elle s'entourait de mauvaises personnes. Apparemment elle était amoureuse d'un garçon qui avait dix ans de plus qu'elle, il ajouta même que cela semblait être de famille.

" Alors non tu ne peux pas..."

Au moment où j'allais parler je me rendis compte qu'en passant à côté de nous une femme avait tourné la tête, j'avais parlé fort et de de façon un peu trop agressive. Ou elle avait trouvé ça bizarre car elle nous connaissait de vue ou je virais paranoïaque. Je baissais la voix et je me rapprochais de Tyler afin que lui seul m'entende.

" Tu ne peux pas comparer ce que je ressens pour toi avec ce que Lily croit éprouver pour ce type. Et tu ne peux pas comparer ce que ce type lui fait subir avec...toi."

L'idée qu'il puisse imaginer que seul son âge ou l'interdit m'attirer me rendait dingue. Liberty certainement voyait son petit copain à travers ses yeux d'ados. Profiter, faire la fête, ne pas penser aux conséquences. Moi j'étais réaliste et rationnelle. Je me rendais bien compte de ce que mes sentiments pouvaient entrainer comme conséquences. Je me rendais bien compte que mes envie risquaient de me causer plus de problèmes qu'autre chose. Alors peut être que ça ne m'empêchait pas de penser à lui sans cesse mais au moins j'étais consciente de mes actes. Puis il me demanda ce que les médecins avaient dits à propos de Liberty.

" Elle n'a rien eu de trop grave. Une commotion cérébrale et une jambe cassée. Mais maman et papa sont au courant pour l'alcool et la drogue. Je ne sais pas ce qu'ils ont prévu de faire. La punir sûrement mais comment..."

J'espérais qu'au moins elle serait priver de scooter et qu'il l'obligerait à quitter son copain même si je doutais que cela soit le cas. Si elle se pensait amoureuse elle trouverait un moyen ou un autre pour le voir. Il faudrait que je discute avec elle, savoir ce qu'elle avait dans la tête. Je n'avais pas encore pu la voir en tête à tête, les parents trainaient toujours dans le coin.

Tyler semblait amusé par mon énervement. Il faut dire qu'en plus cela m'arrivait rarement de m'énerver. Je n'étais peut être pas crédible en fait. Ou alors il allait penser que je n'étais qu'une gamine capricieuse qui faisait sa petite crise. Mais ce n'était tellement pas ça. Je voulais qu'il comprenne que pour moi ce que je ressentais pour lui cela n'avait rien à voir avec une amourette ou un flirt ou l'envie de m'amuser. Mais comment pouvais-je lui dire que je pensais sans cesse à lui? Que je voulais être près de lui à chaque instant. Que je ne pensais à rien d'autre qu'à ce baiser et que l'envie de recommencer me brûlait les lèvres. Puis il me prit par le bras et m'entraina à sa suite dans une ruelle. Nous étions maintenant tous les deux seuls. Son regard ne me lâchait pas. Il me demanda si je pensais que l'amour était si différent? Si je pourrais partir avec lui, dans un endroit où on pourrait se montrer ensemble au grand jour, est-ce j'accepterais? Il me demandait de lui répondre sincèrement comme si j'étais capable de lui mentir. Et comme si j'avais pu en avoir envie.

" Bien sûr que j'accepterais. Je pense à toi tout le temps, j'ai envie d'être près de toi, avec toi. Ce n'est pas...Tu me connais je ne suis ni menteuse ni manipulatrice ni inconstante. Si je te dis que je ressens quelque chose de fort pour toi c'est que c'est vrai."

Je n'osais pas dire que je l'aimais, que j'étais amoureuse. J'avais l'impression que cela allait mettre encore plus de réalité dans tout ça. pourtant il fallait bien qu'on en parle. Moi j'avais besoin d'être claire avec lui, qu'il comprenne que je ne m'amusais pas ou que ce n'était pas juste une histoire d'attirance physique ou une simple tocade.

" Et toi? Tu partirais avec moi? Tu en as envie?"

Voilà la question qui m'occupait le cerveau l'esprit depuis des semaines voir des mois. Il me dirait qu'il semblait penser comme moi sinon il ne m'aurait pas posé cette question.

Je fus un peu étonné de voir Tyler sortir une cigarette je pensais qu'il avait arrêter de fumer. Il me demanda si j'étais vraiment capable de laisser tomber ma famille, mon boulot, ma vie par amour. J'allais lui répondre mais il me dit que les sentiments que ressentaient Liberty était quoi qu'il en soit suffisamment forts pour qu'elle suive l'homme qu'elle aimait sur le chemin de la drogue. Il ajouta que j'étais peut être la meilleure personne pour l'aider mais je n'en étais pas sûr. Après tout moi je ne serais pas prête à faire n'importe quoi par amour, pas à me droguer en tout cas c'était certain. J'étais peut être plus forte, avec plus de caractère, plus à même de refuser ce genre de choses. Quand j'avais son âge on avait pu me proposer des cigarettes, des joints ou même de l'alcool j'avais toujours refuser.

" Mon boulot je peux le faire n'importe où. Quand à ma famille...et bien s'il ne veulent pas accepter ce que je ressens c'est qu'ils ne veulent pas mon bonheur. Dans ce cas là oui je n'hésiterait pas à m'en aller pour pouvoir être heureuse."

Ca c'était plus qu'évident pour moi. S'il n'était pas capable de comprendre mes choix et de les accepter c'est qu'ils ne voudraient pas mon bonheur. Pourquoi rester près d'eux dans ce cas là? Et que je sois amoureuse de mon oncle, d'un voyou ou d'un aveugle ne devrait rien changer pour eux. Enfin c'est ce que j'aurais voulu.

" Pour ce qui est de Liberty...je crois que son problème ce n'est pas qu'elle soit jeune et amoureuse c'est plutôt qu'elle est jeune et idiote. Jamais je n'accepterais de prendre la drogue si tu me le demandais, ou bien braquer une banque ou me jeter du haut d'un pont. Et pourtant je ... je t'aime."

Et voilà c'était dit je baissais les yeux et j'enchainais rapidement pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus et surtout pour ne pas qu'il réponde quoi que ce soit.

" Je veux bien l'aider c'est ma soeur mais je ne la comprends pas forcément mieux sous prétexte que...et bien sous prétexte que je suis amoureuse d'un homme dont je ne devrais aps être amoureuse."

Mais Tyler revient à notre conversation, à nous deux. Apparemment ce qu'il ressentait ou ce qu'il voulait ne compter pas selon ses dires. N'importe quoi!

" Bien sûr que si ça compte. Ca compte pour moi."

Je parlais d'une voix plus douce et moins déterminé que précédemment. Je m'en rendais bien compte mais c'était malgré moi. Je levais mes yeux vers lui guettant sa réponse.

Quand je lui fis remarquer que je n'étais pas prête à faire n'importe quoi par amour il fait une blague disant qu'ils nous auraient bien vu comme Bonnie et Clyde. Il voulait détendre un peu la tension qu'il y avait entre nous et je le comprenais. J'avais bien remarqué sa réaction quand je lui avais dit que je t'aime il avait semblé comme pétrifié. Puis il me fit remarquer que maman n'allait pas chercher forcément à comprendre ce qui se passait dans la tête de Liberty. Il fallait bien que quelqu'un essaie de la comprendre. Et évidemment ce quelqu'un se devait être moi! Comme si je n'avais pas assez de soucis en ce moment! Mais c'était comme ça. J'étais sa grade soeur et de toute façon je serais incapable de ne pas tenter de l'aider.

" C'est ma soeur quoi qu'il arrive et quoi qu'elle fasse. Elle m'énerve mais je ne pourrais jamais la laisser tomber."

Puis quand je fis remarquer que ce qu'il pensait et ressentait était important pour moi je vis Tyler secouait la tête. Et je pressentais que ça n'annonçait rien de bon. Il me dit que sa vie était ici, qu'il ne lui restait que la famille. Qu'une relation pareil n'annoncerait rien de bon. Une relation pareil? C'est comme ça qu'il voyait ça? Je ne savais plus quoi penser. Bien sur je me doutais que s'il employait le mot famille ce n'était pas de manière vaine. Il me signifiait que moi aussi je faisais partie de sa famille. Est-ce qu'il croyait que je n'y pensais pas? Est-ce qu'il croyait que je ne me torturais pas avec l'idée qu'il était mon oncle? Je me focalisais sur notre différence d'âge. Je me forçais à ne penser qu'à ça comme obstacle entre nous. Tout cela pour oublier le vrai obstacle. Le lien de sang qui nous unissait qui faisait de moi la nièce de l'homme que j'aimais. Je me refusais d'y penser tout en sachant très bien que ce n'était pas une bonne idée. Je le regardais ne sachant pas quoi dire. Après tout il avait sûrement raison, c'était une histoire impossible. Mais l'idée de continuer à ressentir ces sentiments pour lui en sachant que rien ne serait jamais envisageable me rendait à la fois particulièrement déprimé et très en colère. Il avait fallu que ça tombe sur moi...Je n'aurais pas pu tomber amoureuse d'un type du journal? D'un étudiant comme un autre...non il avait fallu que ce soit...mon oncle!

" Tu as peut être raison..."

Je ne savais pas quoi dire d'autre. Et peut être qu'en définitive il avait raison après tout, même si à cet instant précis j'en doutais fortement.

Tyler me fit remarqué que la famille c'était important et je soupirais. Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'il est raison? J'aimais ma mère et mon père et mon frère et mes soeurs c'était évident. Et je n'aurais pour rien au monde souhaitait leur faire de la peine ou les blesser. Je ne me voyais pas passer ma vie sans eux évidemment. Mais ce que je ressentais pour Tyler...Ce n'était pas que c'était plus fort, plus important ou quelque chose comme cela. J'avais plutôt l'impression que je ne pouvais pas faire autrement que ressentir ces choses, que je ne pouvais pas vivre autrement que près de lui. Et pourtant il allait bien le falloir. Notre histoire était inconcevable pour la plupart et des gens et j'aurais peut être moi même du m'en convaincre plus fortement. Mais j'avais tellement envie d'être près de lui...Même là, où ce qu'il me disait ne me faisait pas plaisir malgré la justesse de ses mots, je n'aurais échangé ma place pour rien au monde.

Tyler me dit qu'il était désolé mais qu'il fallait mieux oublier, faire comme si rien ne s'était passé dans la forêt, ne plus penser au baiser. Il le pourrait lui oublier? Moi j'étais certaine du contraire. Je pourrais bien faire semblant c'était sûr mais oublier...Je ne voyais pas comment je le pourrais.

" Oui c'est certainement ce qu'il convient de faire. Pour ma part je ne vois pas comment je pourrais. Mais je te promets de ne plus t'en parler."

Ni même de te parler j'avais failli ajouter, car je sentais bien que le côtoyais aller m'être difficile. Je me contenterais donc largement du minimum. Il y avait déjà assez de réunions de famille et d'occasions de le croiser au ranch. Et si ça devenait trop insupportable je prendrais le premier train pour New York et j'aviserais bien ensuite. Il voulait oublier, qu'il le fasse moi je ferais en sorte de gérais les choses du mieux possible. Mais c'était tout ce que je pourrais faire.

" Bon ben je vais y aller je crois."

Je ne voyais pas ce que nous aurions pu ajouter d'autre. Et l'idée de ne plus jamais être dans ses bras, de devoir l'éviter, de penser qu'il allait m'oublier et passer à autre chose...Tout ça me brisait le coeur. Et il était hors de question que je pleure devant lui.